Kunstraum Potsdam

OBEN Projektraum / Project space

March/April 2016

« Depuis des mois en France on se recueille sur des mémoriaux éphémères édifiés après les attaques terroristes de l’année dernière. On continue à les alimenter au grand désespoir d’une partie de la population qui ne supporte plus la mélancolie collective qui flotte sur la France. Il ne se passe pas un jour sans que ces lieux de recueillement ne soient montrés dans les médias, il y a même des fonctionnaires et bénévoles chargés d’archiver les dessins, lettres et poèmes laissés entre les bougies, fleurs, bouteilles de vin, drapeaux, etc. Et puis il y a eu la mort de David Bowie et la création de nouveaux mémoriaux éphémères, les mêmes bougies, les mêmes fleurs, bien entendu des dessins, des lettres, des poèmes… Et un nouveau mémorial pour une ou des victimes d’un accident sur une route empruntée tous les jours, les mêmes bougies, fleurs et petits messages. C’est en partant de leur esthétique très marquée que je me suis intéressée à eux. En faisant des recherches sur la forme de ces actions comme une sorte d’inventaire je me suis rendue compte que ces mémoriaux éphémères abondent au même rythme que les cimetières se désertent. Les gens préfèrent rendre hommage ou se recueillir en groupe dans la rue (…) »

Cécile Wesolowski – January 2016

Photos: Hannes Schwarz

« Seit Monaten versammelt man sich in Frankreich an temporären Gedenkstätten nach den Terroranschlägen vom letzten Jahr. Die Anteilnahme der Bevölkerung war und ist immer noch sehr gross obwohl ein Teil des Volkes die kollektive Trauer die von solchen Orten getragen wird nicht mehr angemessen findet und einen Abschluss finden möchte. Es vergeht immer noch kein Tag ohne das diese Plätze in den Medien gezeigt werden. Es gibt mittlerweile sogar Freiwillige, die Zeichnungen, Briefe und Gedichte die zwischen all den Kerzen, Blumen, Weinflaschen, Fahnen usw. zu finden waren, archivieren. Und dann war da der Tod von David Bowie und die Schaffung neuer Gedenkstätten, die gleichen Kerzen, die gleichen Blumen, natürlich Zeichnungen, Briefe, Gedichte… Und eine neue temporäre Gedenkstätte für ein oder mehrere Opfer eines Verkehrsunfalls. Täglich verwendet, die gleichen Kerzen, Blumen und kleine Nachrichten. Diese relativ neue wiederkehrende Ästhetik im Strassenbild finde ich äußerst interessant. Denn gleichzeitig zu dem neuen Phänomen der gesellschaftlich geteilten Anteilnahme im öffentlichen Raum verwaisen gleichzeitig die Friedhöfe als klassische Orte der Trauer und des Gedenkens (…) »